Notre expert démonte 5 fausses affirmations sur les peintures à base d'eau pour extérieur

Mythe 1 : Les laques à l'eau sèchent trop rapidement pour être bien appliquées

Les peintures à l'eau sèchent en effet plus rapidement que leurs homologues à base de solvant, mais cela présente un avantage économique important : dans de nombreux cas, l'artisan peut appliquer la deuxième couche le jour même. Rubbol BL Exterior, par exemple, peut être recouverte après seulement 6 heures. Le travail peut donc être effectué plus rapidement et/ou avec moins de main-d'œuvre, avec un effet favorable sur le coût.

Il n'y a donc pas d'obstacle insurmontable à l'utilisation des peintures à l'eau. "Si nécessaire, les peintres professionnels peuvent suivre de courtes formations de perfectionnement pour maîtriser la technique de peinture à l'eau. Autre point important: n'utilisez que des pinceaux et rouleaux spécialement conçus pour les peintures à l'eau. Si la peinture y a séché, mettez-les dans un pot d'eau pendant un certain temps, et continuez à travailler avec un deuxième pinceau".

Mythe 2 : Les peintures à base d'eau pour les applications extérieures sont moins durables que les peintures à base de solvant.

Cette affirmation est également erronée. Presque toutes les applications extérieures peuvent être réalisées avec des peintures à base d'eau ou de solvant. Bien que les peintures à l’eau puissent demander un suivi plus important, quelques principes de base feront en sorte que leur durabilité puisse être étendue :

"Une peinture à l'eau est toujours plus sensible aux intempéries qu'une peinture à base de solvant. C'est particulièrement important pour les pièces horizontales à l'extérieur, car l'eau peut y rester après une averse. Il faut éviter que la pluie ne finisse par traverser la laque à base d’eau". Explique Emiel Balliauw.

Comment pouvez-vous éviter que l'eau n'atteigne le bois? "Cela peut être évité en commençant par utiliser une sous-couche de laque à base de solvant, une teinture à base de solvant ou une couche d'apprêt. La couche à base de solvant empêche l'eau de pénétrer dans le bois."

En outre, les peintures à l'eau ne nécessitent pas plus d'entretien, mais elles exigent un meilleur suivi périodique. "Avec un système à base d'eau, il est important de surveiller les parties les plus faibles plus attentivement, plus rapidement et plus activement. Si la peinture se détache ou est endommagée quelque part, le processus de dégradation sera plus rapide qu'avec un système à base de solvant. C'est pourquoi nous recommandons de vérifier périodiquement que les bords tranchants de la structure traitée ne présentent pas de légères détériorations."

Mythe 3 : Les peintures à l'eau pour les applications extérieures donnent une finition de qualité inférieure et sont plus chères.

C'est faux ! Selon des études menées par Sikkens, c'est le contraire qui est vrai : les peintures à l'eau offrent une meilleure rétention de la couleur et de la brillance dans le temps.

"Les prescripteurs peuvent donc compter sur un résultat final durable et au moins aussi bon en termes de qualité", explique Emiel Balliauw. "De plus, cela peut également se faire à moindre coût: le temps de traitement est plus court, mais le prix est également plus avantageux. Chez Sikkens, par exemple, 'Rubbol BL Exterior' est moins cher que les alternatives à base de solvant".

Mythe 4 : La peinture à base d'eau fait pourrir le bois traité.

Beaucoup de professionnels et de prescripteurs croient encore que les peintures à l'eau ont un impact néfaste sur le bois. "Ce mythe est né aux débuts de ces produits", précise Emiel Balliauw. "À l'époque, il était difficile d'appliquer ces laques sur une surface en fer. Ce problème a ensuite pris de l'ampleur et s'est généralisé à d'autres matériaux, dont le bois".

En effet, l'eau des laques à base d'eau s'évapore après l'application, de sorte que seuls le liant, la pigmentation, les matières de remplissage et les additifs de protection assurent la protection du bois. "Certains types de bois contiennent des composants intrinsèquement solubles dans l'eau. Dans ce cas, il est recommandé d'appliquer un produit d'apprêt à base de solvant ou de choisir des produits à base d'eau qui peuvent isoler ou bloquer ces composants".

Mythe 5 : les peintures à base d'eau ne contribuent pas aux objectifs de développement durable

C'est peut-être le mythe le plus erroné de tous. Les peintures à base d'eau ne contiennent ni white spirit ni térébenthine, de sorte que leur teneur en COV est beaucoup plus faible. Rubbol BL Exterior a une émission de COV de 16g/l, soit 95% de moins que les laques similaires.

"Dans les projets de construction visant à atteindre des normes de durabilité élevées, l'impact des peintures ou des laques n'est souvent pas pris en compte. Pourtant, il peut s'agir du 'chaînon manquant' dans l'obtention des certifications de durabilité."

"Les applications hydrodiluables constituent en ce sens une valeur ajoutée dans les phases de conception et d'application. La charge olfactive est nulle et il n'y a pas non plus de vapeurs de solvants, ce qui est intéressant tant pour le peintre que pour la nature", précise Emiel Balliauw.